NOS PRODUCTEURS: !!!.

Pour les F/L ce sont principalement des maraichers d'ile de France, qui viennent sur le "carreau des producteurs " des halles.

Depuis Napoléon III, c'est un espace réservé aux agriculteurs qui viennent y vendre directement leurs fruits et légumes.
A l'origine, sur un dallage en plein vent à Paris et même à Rungis (d'ou l'expression "Sur le carreau"). Un pavillon leur a été construit il y a quelques années.

S'il vous plait, lisez ces premières lignes du "Ventre de paris", d'Emile Zola, çà n'a pas changé, à part le transport en camions:

"Au milieu du grand silence, et dans le désert de l’avenue, les voitures de maraîchers montaient vers Paris. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s’étaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre , et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse.

En haut, sur la charge des légumes, allongés à plat ventre, les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets.

Un bec de gaz, au sortir d’une nappe d’ombre, éclairait cette floraison énorme: Les bouquets rouges des carottes, les bouquets blancs de navets, les verdures débordantes des pois et des choux. Et, sur la route, sur les routes voisines, en avant et en arrière, des ronflements lointains de charrois annonçaient des convois pareils, tout un arrivage traversant les ténèbres et le gros sommeil de deux heures du matin, berçant la ville noire du bruit de cette nourriture qui passait."
Vous pouvez en lire plus sur: https://beq.ebooksgratuits.com/vents/zola-03.pdf

Les producteurs qui viennent maintenant sur le carreau sont peu nombreux, et sont extrêmement qualifiés, car ils sont confrontés à des clients trés sélectifs, avertis, exigeants sur la qualité, la fraicheur, le mode de culture Raisonné: restaurateurs de bonnes tables, commerçants haut de gamme.
Les GMS et magasins qui priorisent la marge ne s'approvisionnent pas là: Les produits importés de Pays ou la règlementation est plus souple, ainsi que ceux d'agriculture intensive, sont moins chers ailleurs.
Bios ou conventionnels, Ils ont reçu une formation tant théorique que pratique, ils ont tous le "certiphyto" qui atteste de leur connaissance dans l'usage raisonné des traitements des plantes.

IIls sont en "formation continue", grâce à tous les appuis et conseils techniques que les chambres d'agriculture françaises diffusent, (Le "Bulletin de Santé du Végétal" de la, chambre d'agriculture). Et ils sont contrôlés par des prélèvements aléatoires qu'effectuent les services de la DGCCRF.

Cresson BIO Barberon Frères.
Famille Barberon
L’exploitation familiale des Barberon est installée dans l’Essonne, à Méréville, capitale du cresson de fontaine en France.
Ils fournissent des tables parisiennes prestigieuses, grands restaurants, célébrités du spectacle et de la politique.

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Guy Le Verdier.
Guy Le Verdier
Guy Le Verdier produit des Pommes de terre à Belmesnil, entre Paris et Dieppe, en proche Normandie, 500 habitants.
Etant donné la surface du village, chaque habitant y dispose de 6000 m2...
Outre son terroir argileux mais pas trop humide propice à la pomme de terre, Belmesnil possède de belles constructions normandes, transformées en gite ou hôtels de luxe, étant donné la proximité de Paris.
Monsieur Le Verdier est maire de Belmesnil. Il est donc apprécié dans sa région, et Il a le sens du travail généreux donné sans chercher le rendement. C'est dans cet esprit qu'il cultive ses produits.

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Thierry et Philippe SEURU.
Ferme SEURU Philippe SEURU Ferme SEURU
Chez Seuru entre le Mans et Paris, dans la Sarthe (72), Thierry et son frère produisent des salades, des poireaux, des carottes, des oignons, des navets, des radis, des céleris, des courgettes, des tomates et des concombres.
Les frères ont repris la ferme de leur père qui lui-même la tenait de son grand père ...

Pour que les poireaux soient parfaits, ils les plantent à la main.
Pour les salades, au lieu de les récolter en série à la parcelle, ils les récoltent à la pièce, en choisissant chacune quand elle est au "top" de son développement.

Leur premier objectif est de réduire au maximum les traitements, ainsi :

Pour éviter les herbicides, ils désinfectent les sols à la vapeur entre deux cultures. Cette méthode consiste à chauffer une dizaine de centimètres de profondeur avec de la vapeur d'eau, ce qui détruit les mauvaises herbes et leurs graines.
Le problème majeur de la culture des navets, des radis et des carottes étant la mouche mineuse, ils les cultivent sous des filets anti-mouche pour empêcher les mouches de pondre dans la plantule. Une culture sous filet n’est pas traitée avec des insecticides, elle reçoit même moins de produits qu’une culture bio cultivée sans filet !
Contre les pucerons, ils essaient des variétés résistantes en particulier pour les salades.

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Bernard Guicheteau.
Bernard Guicheteau
Monsieur Guicheteau est un "Docteur" dans cette science du vivant qu'est l'arboriculture, un "architecte" dans la construction des arbres fruitiers, un "dresseur" d'arbres.

A une époque ou toute richesse venait de la terre, nos anciens avaient élaboré des méthodes de formation des arbres, par l'observation des effets des façons différentes d' "élever" un arbre, sur non pas une vie, mais DES vies successives,. C'était un immense capital de connaissances qui se transmettait, que chaque génération enrichissait de son expérience personnelle. Une science expérimentale qui demandait beaucoup d'intelligence, de créativité, de bon sens.

Il en est résulté des modes de taille, selon la variété, l'esthétique recherchée, le terrain, l'exposition, l'utilisation au delà de la simple production de fruits (Tonnelles, habillage de murs, pergolas...) Chacun a un nom selon la région, la ville, celui qui l'a inventé... C'est ainsi que la nature, désordonnée, hirsute, a été domptée, que la beauté s'est ajoutée à la productivité, que les fruits ont été améliorés. Il y a autant à apprendre qu'en médecine et en chirurgie.

Bernard Guicheteau est depuis 30 ans dans cette tradition. Son "idée" sur tout ce qui touche à son métier, son tempérament bouillant, rappellent jean Pierre Coffe. Son expertise est immense, et il aime la faire partager. Il fait régulièrement des formations auprès de groupes scolaires à même son verger On aimerait entrer comme apprenti chez lui... Il est à Gressy, en Seine et Marne prés du canal de l'Ourcq

Son Système de production: Agriculture raisonnée, recours à des techniques de luttes biologiques (confusion sexuelle contre le vers du fruit, acariens prédateurs contre araignées rouges). Il pratique le désherbage localisé pour limiter le gel, enherbe entre les rangs d’arbres.
Comme autrefois, il traite au souffre et à la bouillie bordelaise.
Il est vice-président de l'Union des vergers d'Ile-de-France et membre de la société régionale d'horticulture de Montreuil.

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Champignonnière Calegari.
Champignonnière Calegari Champignonnière Calegari
Depuis 3 générations dans la famille Calégari on cultive le champignon de Paris, dans l'Aisne, à plus de 30 mètres sous terre, au coeur d'anciennes carrières de pierres du 18e siècle.
Dans l'obscurité et sur plus de 20 hectares, Bruno et ses frères surveillent et cueillent champignons de Paris et pleurotes . Le champignon de Paris est en fait du rosé des prés.

Contrairement à la culture moderne sous hangar, les carrières souterraines permettent d'obtenir de façon naturelle les conditions de développement du champignon, sans recourir à des forçages industriels.

Le champignon ainsi cultivé est un des produits les plus surs qui soient: en effet:

1) Entre deux récoltes la carrière est fermé et désinfectée avec des produits de nettoyage traditionnels.

2) Le compost sur lequel se développent les champignons est pasteurisé.

3) Les mauvaises herbes ne peuvent pas se développer dans l'obscurité: donc pas de désherbants.

4) Enfin en cas de maladie cryptogamique, pas question d'utiliser des anti fongiques, qui tueraient les champignons eux même. On ne peut donc recourir qu'à l'hygiène préventive pour éviter les maladies.

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Le bois bleu. Christian Levasseur
Le bois bleu,Christian Levasseur
Christian Levasseur produit uniquement des pommes et des poires depuis 33 ans à Ezanville.
Il pratique l'agriculture 'intégrée': il utilise des moyens naturels pour lutter contre les maladies: piégeage des insectes par confusion sexuelle, utilisation d'insectes auxiliaires qui se nourrissent des parasites, utilisation de variétés résistantes...
C'est quelqu'un de discret, réservé, consciencieux, très apprécié dans son milieu professionnel, qui laisse parler ses produits pour lui.

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Ferme de la Concie, Vincent Gy
Ferme de la Concie, Vincent Gy
Depuis 13 ans Vincent Gy produit des pommes de terre sur son exploitation familiale située à Thoiry dans les Yvelines, culture qu'il tient de son grand père.

Sa compagne et lui ne comptent pas leurs heures. Le ramassage débute à la main au mois de juillet pour les primeurs. Puis du 15 août au 15 septembre, selon les variétés.

"Nous produisons également des céréales pour respecter une rotation des cultures : la pomme de terre ne revient sur une même parcelle que tous les cinq ans afin de limiter naturellement les risques de maladies."
"Nous pratiquons une agriculture raisonnée : les interventions sur les cultures sont toutes réfléchies. Des techniciens nous aident à prendre les meilleures décisions pour protéger les cultures."

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Ferme de la Pioterie.
Ferme de la Pioterie, Vincent Gy
Christophe est fils et petit fils de maraîcher. Il a fait des études agricoles. Comme Christine, son épouse.
Ils étaient maraichers à St Denis, oui, à Saint Denis !!!, mais chassés par le prolongement du métro, ils ont été dans le 91.

Un membre de la famille élevait aussi des vaches laitieres ... à Stains ...

Leur mode de culture est "Raisonné", tous les légumes sont cultivés en pleine terre Ils produisent des salades, des radis, des oignons, des blettes, du céleri-branche, du chou vert, du persil…

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Ferme de l'Angelus.
Ferme de l angelus, Vincent Gy
Karine et Philippe produisent des salades, radis noirs et fenouils, près de Fontainebleau. (Trés appréciés par les lapins de la forêt voisine).

Leur mode de culture est "Raisonné", et toutes les salades et les radis sont récoltés à la main…

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Gerard Maquenhem. ('No photo')

Gérard est un petit producteur qui travaille en couple avec sa femme, en agriculture raisonnée.
Adeptes de la petite production de qualité ils fournissent un grand nombre de chefs parisiens qui recherchent un suivi de qualité, du goût et de l'Authenticité.

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Michel Picard à Davron.
Michel Picard Michel Picard
Michel Picard, êtes-vous fils d’agriculteur ? Oui. C’est la 3ème génération de maraîchers.
J’ai développé la culture de légumes de saison: « Le Potager des Conges » sur la commune de Davron dans la Plaine de Versailles.

Comment a débuté votre projet ? Par un changement de vie professionnelle. Après une dizaine d’années à travailler dans l’automobile. Je connais le métier depuis ma plus tendre enfance, puisque nous participions à tous les travaux avec notre mère dans les champs.

Quelles productions proposez-vous ? Environ une quarantaine de légumes.

Y a-t-il des rotations ? Oui, essentiel pour éviter les maladies et donc les traitements.

Quels sont vos différents débouchés ? Le carreau des producteurs de Rungis, marchés, livraisons de paniers, groupements tels que la Ruche... Les restaurateurs du coin viennent nous rendre visite et apprécient la fraîcheur et la qualité de nos légumes.

Notre Site : www.lepotagerdesconges.fr (Magnifique site !)

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Dans la famille Tremblay, devinez qui conduit les camions...
Famille Tremblay
C'est une histoire familiale : Francis gère la production, Annie la commercialisation et leur fille, Julie, fait la comptabilité, et conduit les camions...
Ils pratiquent une agriculture raisonnée. Ils utilisent des fertilisants organiques: du compost et de la vinasse de betterave pour nourrir les terres.

Dans un souci d'impact environnemental, la remise en état de haies a permis de canaliser le ruissellement des eaux
La protection des cultures est raisonnée en fonction du niveau de développement des parasites (insectes, champignons) et des mauvaises herbes.

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Ferme du Bocquet, Christophe Robert.
Prod EARL du Bocquet Christophe Robert
La ferme du Bocquet est dans le 95 au Perchay, environ 500 habitants, dans le Vexin français. prés de la chaussée Jules César (Embranchement de la Via Agrippa qui sous l'empereur Auguste allait de Lyon à l'océan).

Le village est inscrit à l'inventaire des sites. Sa petite église, plus ancienne que Notre Dame de Paris, contient une cloche nommée Charlotte, âgée de presque 300 ans.

Depuis 18 ans, Christophe Robert est revenu à la polyvalence agricole, qui était la règle des fermes anciennes:

Eviter la tendance à la spécialisation, faire des productions complémentaires pour s'auto fournir, produire sur la ferme ce dont elle a besoin pour éviter les achats industriels et connaitre les ingrédients qu'on utilise, ne pas importer dans la ferme les maladies épidémiques, faire tourner les cultures pour reposer la terre et éviter les engrais chimiques.

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Rodolphe Damoiselet.
Rodolphe Damoiselet Rodolphe Damoiselet
Rodolphe Damoiselet Produit depuis 7 ans Epinards, Betterave, Chou, Pomme de terre, à Dampmart, à coté de Lagny, en Seine et marne. Village de 3097 habitants, situé sur la rive droite de la Marne, en amont de Lagny-sur-Marne.

Enclavé dans un méandre de la rivière, Dampmart se trouve à l'écart d'axes de communication, lui assurant ainsi une certaine tranquillité, et excluant tout développement industriel.
La présence des premiers habitants de Dampmart à l'époque paléolithique est signalée par des silex taillés retrouvés dans les sablières.

Dampmart a une activité fortement agricole, cultures maraîchères, exploitation de la vigne.

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Ferme des avenages, Séverine Rousseau.
Séverine Rousseau et la ferme des avenages Séverine Rousseau et la ferme des avenages
La famille Rousseau en train de travailler en commun à la plantation des pommes de terre...

La machine à planter est un modèle manuel: Il faut poser à la main les pommes de terre prégermées dans des godets, qui les mettent dans un sillon creusé par l'avancement du tracteur. C'est ce que font Séverine et son fils, assis sur la machine. La réserve est à coté d'eux. Chacun gère une rangée.

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Fabien VASSOUT.
Fabien VASSOUT Ancetre Vassout
Fabien VASSOUT produit à Gambais, dans les Yvelynes, des pommes et des Poires haut de gamme.
L’exploitation commercialise également des confitures élaborées entièrement à la main, sans conservateur avec des fruits de qualité. Ces confitures sont vendues aux magasins de type épiceries fines et à quelques grands restaurants.

Un extraordinaire site internet raconte l'histoire de la famille depuis avant 1900: http://www.srhm.fr/grandefamilleVASSOUT.html

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Nous proposons des F/L Bios ou non Bios, à votre convenance, mais nous voudrions démythifier le sujet:
Comme chacun de nous, les plantes ont parfois besoin de médicaments.

Les maladies des plantes sont analogues aux nôtres quand elles sont microbiennes, virales, cryptogamiques, ou parasitaires. Les médicaments sont des molécules analogues aussi.

L'important est que le médecin soit bon: Qu'il applique le médicament de façon Raisonnée, à minima, après que tous les autres moyens ont été utilisés, avec un délai avant récolte assurant qu'il n'en reste pas de résidu. Il doit être formé, conseillé par des spécialistes.

En France les chambres d'agriculture fournissent aux agriculteurs une formation et une aide pour gérer les maladies végétales: Chaque chambre a des conseillers ingénieurs agronomes et édite un "Bulletin de Santé du Végétal", plusieurs fois dans la saison de production du végétal concerné.

Ce Bulletin informe de la présence ou de l'arrivée d'une maladie, au niveau de chaque district agricole. Il indique comment limiter les risques de contamination des parcelles, par des mesures de protection, des précautions anticipatives, ou, si la maladie a sévi, comment procéder pour l'éliminer des sols par des moyens naturel, de bon sens, afin d'éviter son retour. En présence de la maladie, il indique si la pression de celle ci nécessite un traitement ou non, et si traitement il y a, les précautions d'emploi.

La France est un des pays les plus stricts, elle a interdit un grand nombre de produits, jugés dangereux. Ce n'est pas le cas partout, dans nombre de pays qui fournissent nos étals.

L'agriculture Bio elle même autorise sur dérogation de l'INAO des médicaments en cas de nécessité. Et heureusement, pour stopper la contamination, et éviter les maladies mycosiques, nombreuses, dues à des microchampignons, qui comme tous les champignons peuvent être toxiques (Mycotoxines).